Des surprises ces jours ci. Et certains ne manquent pas d'inventivité ....

s'ils s'en servaient pour de bonnes choses ce serait super !

Plus couramment, on "dirait" plutôt : "ne manquent pas d'audace" ou ..... (il y a le choix !)

Il y a quelques semaines, notre "ville" avait une idée géniale pour que le bus

puisse s'arrêter sans difficultés, son emplacement étant régulièrement occupés

par deux ou trois voitures ..... bien sûr rien à dire aux propriétaires qui avaient tous

d'excellentes raisons (et n'étaient pas handicapés), ou mieux ne manquaient pas

de langage désagréable, voire fleuri !

Ce trottoir élargi ! C'était formidable ! Quelle bonne idée !

sans doute pas du goût de ceux qui venaient faire leurs petites courses

dans les proches boutiques en voiture !

(tant pis pour les personnes qui avaient un mal fou à monter dans le bus,

et qui menaçait de dévier la ligne,

comme deux autres précédemment).

Or voilà ce matin, un espiègle conducteur d'une camionnette "verte" et bleue

assez bariolée,

en train de faire des nœuds à des sacs ; apparemment il ramassait selon les écrits figurant sur le véhicule,

des déchets bureautiques,

Donc cet espiègle conducteur ne s'était pas embarrassé, et avait stationné

son véhicule SUR la partie élargie du trottoir, juste à côté du panneau de station de bus.

Comme je lui faisais la remarque, il me dit, ironique :

"Ah bon ? comme ma voiture est verte, j'ai cru que ça pouvait marcher !"

Puis rentrant chez moi environ deux ou trois heures plus tard, je sors de l'ascenseur,

et pousse la porte pare-feu de mon étage, après avoir croisé un voisin.

Surprise (ce devait être le jour ?) :

Deux jeunes de bonne taille ; un homme assis sur une sorte de banc qui a fait partie

de la nouvelle architecture de notre immeuble ;

et une femme plutôt coquette et "belle" en train de manger une large pizza sur le socle

que forment les petits placards attribués à chaque appartement.

Je dis bonjour, pensant qu'ils attendaient la gardienne.

Puis je me retourne et leur demande ce qu'ils attendent, s'ils habitent dans l'immeuble

ou viennent voir quelqu'un et ne savent pas la trouver.

(Eventuellement prête à les aider, malgré les apparences cocasses).

Ce à quoi la jeune femme me répond qu'ils étaient venus chez quelqu'un à l'étage du bas,

mais qu'elle n'était pas là, .... pas de réponse sur le fait que l'on n'était pas à l'étage du bas.

La jeune femme continuait à manger entre deux.

Je leur demande alors de ne pas rester là.

Peu pressés de partir, je leur dis alors que je vais appeler la gardienne.

J'ai cru comprendre qu'ils étaient renseignés là aussi.

Enfin j'ai dit que je pouvais aussi appeler une voisine, et me suis apprêtée à sortir mon téléphone

pour prévenir la gardienne .....

Du coup ils ont décidé de partir, en laissant une ou deux petites traces de leur passage.

Faut dire que notre immeuble, du temps où il n'était pas encore refait, avait souvent des visites indésirables,

et d'autres fois servait de cantine aux jeunes d'un lycée des alentours.

MAINTENANT QU'IL A ETE ENTIEREMENT REHABILITE,

de nouveau voici des visites de jeunes - ou moins jeunes -

certains nous gratifient de contenus de poubelles déversés sur les marches qui se trouvent

devant la porte d'entrée.

La semaine dernière trois autres jeunes correctement habillés,

occupés à une petite pause cigarette et blabla ... se tenaient devant la porte d'entrée

alors qu'il ne pleuvait absolument pas.

Pas très facile de sortir ! même si après avoir haussé la voix

(car apparemment ils n'entendaient pas), ils ne se poussaient pas suffisamment.

Ce jour encore pourquoi le cadre vitré contenant les renseignements utiles à l'immeuble,

habituellement fermé par deux serrures, était resté entr'ouvert ....

ce qui n'est pas le style de notre gardienne.

Un peu de regret quand même des immeubles où habitaient les gardiens

(même avec des horaires à respecter !)

qui donc ?

Les vinyles !

Dire que j'en avais que j'aimais tellement, et que je m'en suis débarrassée .... faut dire qu'avec

les déménagements, et puis pensant ne plus pouvoir les écouler,

je me suis aussi débarrassée de la platine ?

Comme quoi ..... le passé n'avait pas que du mauvais contrairement à ce que l'on entend si souvent,

et la mode ? Que de détails repris des années plus que passées.

Je me souviens (j'étais jeune alors et j'ai des souvenirs un peu truculents

ou ennuyeux de petits "problèmes" arrivés à des collègues ... ou à moi-même)

de ce qu'on appelait alors "les talons aiguilles".

Certains se prenaient dans les grilles autour des arbres,

ou pire dans une rainure d'un métro etc ...

Les musées ne laissaient plus entrer sans que l'on mette des petites protections

en plastique transparent aux talons aiguilles,

D'un genre tout à fait opposé : les ballerines qui ont fait fureur, de toutes les couleurs,

mais qui paraît-il abîmaient la cambrure du pied, ou le talon ?

Combien de fois, n'attendons pas dit ou entendu ;

"Cela ne reviendra plus jamais."

Pourtant !

à quelques petits détails près ......

ces dernières années, et encore maintenant, ne voyons nous pas des ressemblances ....

Je ne vous cache pas que je m'en réjouis ; car j'avoue apprécier beaucoup

les modes féminines, gracieuses, élégantes .....

je me dépêche d'ajouter pour éviter toute traduction erronée de ce que j'écris, i

l n'y a là pour là aucune idée de nier l'égalité homme-femme,

surtout quant au Droit, et aux droits.

Une petite taquinerie : pratico-pratique : grande mode aux jeans troués !!!

Supers ! cela fait des économies, et puis plus besoin de coudre,

et tous pareils .... heu ... enfin,

tout au moins sauf les seniors seniors !!!

et

Il y a longtemps que je n'avais pas vu à notre marché un gentil petit "biquet" cherchant les caresses

dans sa caisse, pas farouche pour deux sous, son maître près de lui offrant des bonbons aux plantes,

et interpellant les passants sur la maltraitance animale !

Il paraît que quasi personne ne s'y intéressait.

J'ai demandé - après avoir eu "le droit" de le caresser" - si je pouvais photographier ce petit biquet.

Permission obtenue mais photo difficile à faire

car Johnny puisque tel est son nom ??? s'intéressait surtout à mon sac, et restait difficilement

en bonne place pour pouvoir le photographier sans que ce soit flou.

Bien sûr que je suis contre la maltraitance animale !

comme je l'ai répondu au M. qui me le demandait

et semblait écoeuré que personne ne s'intéresse à sa question.

En fait j'ai compris, petit à petit, pourquoi il avait peu de chance d'obtenir l'intérêt des passants,

occupés à faire leurs courses du dimanche, en plus à heure assez avancée.

Je suis prête à aider les bonnes causes, mais bien sûr dans la mesure de mes possibilités.

J'ai promis donc de mettre un mot sur mon blog mais ....

Je crois que ce brave Monsieur n'a peut être pas compris ce qui risquait - entr'autres -

de ne pas l'aider.

Car ce gentil petit biquet (à ma grande surprise, serais-je crédule ?)

appartient à des gens du cirque.

Le Monsieur a ajouté avec insistance, à ma remarque polie,

"oui, c'est ce que nous sommes, des gens du cirque".

C'est apparemment toute sa vie !

Je me demandais si la petite taille de ce gentil petit biquet

était due à son âge ou à son espèce.

En fait il s'agit d'une sorte de petits biquets qui en effet restent "petits" biquets.

Ces petits animaux ne ressemblent pas vraiment aux chèvres des fermes.

D'où viennent-ils ? Cette espèce est elle répandue en France ?

Où les trouve-t-on ? Chez qui en dehors des gens du cirque ?

Je n'ai pu acheter aucun bonbon

car je ne connais personne pouvant croquer trois paquets de bonbons, même naturels,

et par ailleurs, je n'avais plus de monnaie sur moi,

L'histoire s'est vite terminée là !

J'ai quand même aimé cette rencontre, devenue si rare,

mais c'est vrai aussi que j'ai réfléchi davantage que les autres années !

Cette nuit est la nuit de la lecture !

Au programme :

- retrouver le chemin des médiathèques,

- lire ou écouter des textes lus  (par des comédiens ou écrivains ?)

Il est annoncé une nuit avec des activités ludiques, festives,

pour redonner le goût de la lecture,

et (je suppose) du livre un peu délaissé au profit du e.book ;

bien que, contrairement à ce que l'on pourrait supposer,

jusqu'à présent LE LIVRE PAPIER est toujours le favori !

Ce dont je me réjouis.

Il y a une telle dimension au livre papier, une "personnalité", un historique ......

PS. Un très bon partage avec Bernard PIVOT hier soir, sur la lecture, l'orthographe, le français .....

C'est bon d'entendre enfin de ces moments de qualité (trop rares).

un petit piège pour féminiser à tout prix notre belle langue :

Comment va t on s'adresser à une Avocate ?

D'abord un brin de littérature d'un grand écrivain : 

Gavroche, archétype du gamin de Paris

« Paris a un enfant et la forêt a un oiseau ;

l'oiseau s'appelle le moineau ; l'enfant s'appelle le gamin.

Accouplez ces deux idées qui contiennent,

l'une toute la fournaise, l'autre toute l'aurore,

choquez ces étincelles, Paris, l'enfance ;

il en jaillit un petit être.

Ce petit être est joyeux. Il ne mange pas tous les jours

et il va au spectacle, si bon lui semble, tous les soirs.

Il n'a pas de chemise sur le corps, pas de souliers aux pieds, pas de toit sur la tête ;

il est comme les mouches du ciel qui n'ont rien de tout cela.

Il a de sept à treize ans, vit par bandes, bat le pavé, loge en plein air,

porte un vieux pantalon de son père qui lui descend plus bas que les talons,

un vieux chapeau de quelque autre père qui lui descend plus bas que les oreilles,

une seule bretelle en lisière jaune, court, guette, quête, perd le temps,

culotte des pipes, jure comme un damné, hante les cabarets,

connaît des voleurs, tutoie des filles, parle argot, chante des chansons obscènes,

et n'a rien de mauvais dans le cœur.

C'est qu'il a dans l'âme une perle, l'innocence,

et les perles ne se dissolvent pas dans la boue.

Tant que l'homme est enfant, Dieu veut qu'il soit innocent.

Si l'on demandait à la grande et énorme ville : Qu'est-ce que c'est que cela ?

elle répondrait : C'est mon petit. »

— Victor Hugo, Les Misérables

(Tome III. Marius – Livre Premier : Paris étudié dans son atome – Chapitre 1.

Puis quelques années plus tard :

Et spécialement "attachés" à la butte Montmartre,

Petit Poulbot (du nom du peintre qui les "a mis à l'honneur")