L'écriture inclusive !

Aïe Aïe !

Les pour, les contres …..

Les arguments des uns, les arguments des autres !!!

parfois plutôt farfelus …. pardon … du côté des "pour".

Je pensais ce sujet dans les oubliettes ?

Il semblait que l'on n'en parlait plus, …. mais apparemment en sourdine

se poursuivait un certain travail !

Et voilà que cela ressurgit ! avec une certaine vigueur !!!

Notre pauvre langue française !

(certes nous ne parlons pas comme il y a plusieurs centaines d'années,

et des mots sont venus s'ajouter selon les époques …. mais …. à ce point ???)

Encore une fois "le progrès" est - dit on - la raison de cette "invention" !

Le 20ème siècle a connu de vrais progrès, quand on pense à tant de belles inventions

dans différentes catégories,

notamment le médical, le confort, le transport ……

Le progrès fin 20ème siècle a pris un autre nom, à partir d'un moment,

"Le monde nouveau"

en opposition au "vieux monde" …. ben voyons !

Quand on pense aux difficultés en grammaire et orthographe

des enfants lors de leur entrée au collège !

sans compter celles de grands jeunes et des jeunes adultes

(je me souviens des écrits de techniciens - d'une vingtaine d'années ou à peine plus -

sur des gros colis de matériel en partance pour un Pays étranger,

destinés à l'enregistrement d'émissions, ….. peu glorieux pour notre Pays !)

Je me souviens aussi de la difficulté de personnes étrangères apprenant le français,

lors de mes bénévolats ; 

c'est évident, notre belle langue française est plutôt, c'est vrai, réputée difficile.

Je me souviens aussi de ce que l'un(e) ou l'autre; me disait

en me faisant part de certaines difficultés plus particulières,

rencontrées en fonction de leur langue maternelle …. selon leur Pays,

…. et notamment à propos du masculin, du féminin, et des mots neutres.

Ce que j'ai retenu entr'autres :

certains noms chez nous "féminin" et chez eux "masculin"

et vice versa.

Le plus facile et connu peut-être, … dans la langue anglaise :

Pas de féminin ni de masculin pour les petits animaux de compagnie

-"Pets" - qui est un mot neutre.

Il n'y a pas de différence pour eux tels que chien - chienne

ou chat - chatte ….

Alors ?  Ah ils ont de la chance ….. non ?

Et si l'on se remettait aux langues régionales ? Y aurait il ces vilains problèmes

du masculin qui l'emporte sur le féminin,

qui révoltent tant de femmes ….. heureusement pas toutes, pour lesquelles

l'égalité Homme - Femme ne se situe pas dans la grammaire.

Et pourquoi aussi cette suspicion lorsque nous disons "L'Homme" ou "Les Hommes"

alors que nous savons bien que nous parlons du GENRE HUMAIN.

De plus, pensons à tant de jeunes enfants, et même adultes, dyslexiques,

et les malentendants, qui lisent sur les lèvres

ou peut-être même pour la lecture de textes écrits en Braille !

Et voilà : que de sujets de discussion !!!

- notre belle langue française

- l'affrontement des générations (il a toujours existé, mais il me semble insignifiant à côté

de ce que j'entends depuis quelques temps),

- et bien sûr la conclusion : "génération 2020 génération sacrifiée" !

….. J'en passe, ……

* pas le droit de parler de la jeunesse des années 14-18, ni des années 39-45 !

surtout pas.

Respect ? Reconnaissance ? où êtes-vous ?

J'ai mal ….

pardon de le dire, de l'écrire.

Certes nous vivons des temps difficiles avec le terrible virus,

comme d'autres générations par le passé,

peut-être plus durs parce qu'avec les moyens de communications,

nous savons que le monde entier est touché ?

Mais si nous nous posions les bonnes questions ?

encourage-t-on ceux qui peinent de l'ambiance,

et notamment la jeunesse ?

Les anti-dépresseurs et les paroles soi-disant compatissantes, les aident-ils ?

Je crains que nous formions une future génération fragile,

En ne leur donnant pas des forces morales, en ne leur montrant pas que beaucoup parmi eux

ont la chance d'avoir des parents, voire des grands parents qui les aident

(les vieux ne sont pas toujours des inutiles, ou des charges …. )

Ou encore que vivre dans 15 m2 n'est pas uniquement le cas des étudiants,

pendant un an ou deux, sans pouvoir sortir, s'amuser ….

Et pourquoi pas - au lieu de pester contre un couvre-feu qui impose "boulot-métro-dodo" dit-on -

et de geindre ….. pourquoi ne réapprenons nous pas le bien-être de la vie en famille,

(certes avec les prudences que requiert la contagion) !

Et si nous apprenions à vivre autrement … et peut-être mieux finalement ….

serions nous pas passés à côté de belles valeurs.

Cette épidémie - si nous le voulons - peut aussi nous apprendre à tirer bien des leçons de vie,

de travail, de recherches, de commerce ?

Je le crois !!!